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Photo du rédacteurFanny Juvin

Les 7 piliers de l'assertivité

Sauriez-vous définir le mot : ASSERTIVITE ?


La majorité du temps lorsque je pose cette question aux étudiants ou aux professionnels, la réponse est très vague… Voir inconnu au répertoire linguistique.


Si c’est votre cas voici la définition que je vous propose (au mieux, vous aurez envie d’approfondir, au pire, vous pourrez ressortir ce mot lors du prochain repas d’entreprise ou de famille 😉) :


J’aime définir l’assertivité comme la voie du milieu.


Je ne sais pas vous, mais si je me laisse aller à mes comportements naturels, soit je ne vais pas oser dire ce que je pense, ressens, je vais avoir peur de froisser, de générer un conflit et je vais dire oui tout en pensant non ou alors si j’ai accumulé de la rancœur, du stress ou si je considère que mon point de vue est plus important que celui de l’autre, je vais vouloir avoir raison, je vais imposer ma façon de voir tout en dénigrant la façon de voir de l’autre.


Le problème de ces deux comportements : ils nuisent à la relation.


L’un se nomme PASSIVITÉ et l’autre AGRESSIVITÉ.


L’ASSERTIVITÉ se situe exactement entre les deux : j’ose exprimer ce que je pense et ressens d’une manière à ce que l’autre ne se sente pas attaqué et ose, lui aussi, exprimer ce qu’il pense et ressent.


Il n’est pas inné, il s’apprend, car il demande une prise de recul.


Je vous partage les 7 piliers de mon approche :


  • Exposer les faits, plutôt que de généraliser ou d’englober, afin d’éviter toute ambiguïté (génératrice de conflits)

  • Utiliser le « Je » plutôt que le « tu » (qui tue) : derrière un « tu » nous émettons très souvent un jugement, alors que le « je » invite à distinguer ma propre perception d’une situation.

  • Faire des demandes claires, demandes d’action : qui n’est pas une exigence, je laisse la possibilité à l’autre de proposer une autre stratégie, demande de connexion : je demande à l’autre comment il vit la situation, demande de reformulation : je demande ce que l’autre à compris de ce que j’ai dit.

  • Écoute active : je fais l’effort d’écouter le point de vue de l’autre.

  • Reformulation : je reformule pour vérifier que j’ai bien compris ce que l’autre à dit et l’inviter, éventuellement, à préciser.

  • Questionnement : je cherche à comprendre le point de vue de l’autre

  • Consentement : je suis prêt(e) à accepter un « non »


Je me rappelle que je détiens 50% de responsabilité dans la relation, les 50% restant à l’autre.


Fanny Juvin - Le plaisir de s'affirmer


Coach et formatrice en communication et en développement personnel // confiance en soi - affirmation de soi - prise de parole en public // PNL & jeux d'improvisation théâtrale // 06.76.07.37.97


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